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Une défunte laisse son mari et quatre filles

Question

Assalam alaykum,
Une défunte laisse son mari et quatre filles.

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Si cette femme n'a laissé que les héritiers mentionnés - c'est-à-dire qu'elle n'a pas laissé avec eux d'autres héritiers tels son père, sa mère ou une grand-mère- alors son héritage doit être partagé de la manière suivante :

Son mari perçoit le quart au titre de la réserve héréditaire en raison de la présence d'une descendance héritière. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « [...] Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu'elles laissent, [...] » (Coran 4/12).
Les trois filles perçoivent les 2/3 au titre de la réserve héréditaire (fard) car Allah, le Très Haut, dit : « S'il n'y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. » (Coran 4/11) et le reste de l’héritage par le processus du radd. Il est à noter que le recours au radd se fait lorsque les parts légitimes (fard) n'épuisent pas la succession et en l'absence d'héritiers à titre de 'asab.

L'héritage se calcule sur la base de 16 parts distribuées comme suit : le mari en perçoit le quart, c'est-à-dire 4 parts ; les trois filles en perçoivent les douze parts restantes au titre de réserve héréditaire (fard) et par le processus du radd à raison de 4 parts pour chacune.


Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très grave et extrêmement épineuse. Il n'est donc pas possible de se contenter d’une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie ou questionner oralement un savant à ce propos, s'il n'existe pas de tribunal islamique. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent. Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.

Et Allah sait mieux.

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