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Un défunt laisse sa mère, sa femme, deux fils, deux filles, deux sœurs et deux frères

Question

Salam alaykum,
Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes : Un défunt laisse sa mère, sa femme, deux fils, deux filles, deux sœurs et deux frères.

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Si le défunt n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question et n’a pas laissé d’autres héritiers, alors son héritage se répartit comme suit :
Sa mère perçoit le sixième à titre de réserve héréditaire (fardh). Allah, exalté soit-Il, dit : « Quant aux père et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant. » (Coran 4/11).
Son épouse perçoit le huitième à titre de réserve héréditaire car il existe une descendance héritière, Allah, le Très Haut, dit : « Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. » (Coran 4/12).
Ce qui reste revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) aux deux fils et aux deux filles, et à chaque fils une part équivalente à celle de deux filles, Allah, le Très Haut, dit : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. » (Coran 4/11).
Les deux frères et les deux sœurs n'ont aucune part dans cette succession à cause de la présence des enfants du défunt.
L’héritage doit donc être divisé en 144 parts : la mère en perçoit le 1/6 c'est-à-dire 24 parts, l’épouse en perçoit le 1/8 soit 18 parts, chaque fille en perçoit 17 parts et à chaque fils en perçoit 34.

Enfin, nous avisons celui qui a questionné que le problème de l’héritage est un sujet très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut pas se contenter, en cette matière d'une fatwa élaborée par un mufti conformément à une question qui lui a été posée. Mais il faut le soumettre au tribunal légal pour l’examiner et régler le problème, sinon l’exposer aux oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal légal), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer au tribunal légal s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.

Et Allah sait mieux.

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