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La fille ne peut demander plus que ce que la Loi prévoit

Question

Assalam alaykoum,
Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes :
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? :
(Fils) Nombre 3
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage ? :
(Fille) Nombre 4
Notre mère vient de décéder et a laissé 3 fils (2 mariés et un divorcé) et 4 filles (3 divorcées et 1 jamais mariée qui a toujours vécu chez les parents). Est-ce que les filles qui vivent seules avec ou sans enfants peuvent prendre 1 part équivalente à celle de l'homme dans la mesure où ils ont complètement reniés et refusent d'aider avec une partie de leur part qui sert aussi à ça leurs sœurs face aux charges quotidiennes (loyer, nourriture, habillement, etc.).

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Si les héritiers se limitent à ceux mentionnés dans la question, à savoir trois fils et quatre filles, alors l’héritage doit être partagé entre eux en vertu des droits d’agnation, le garçon percevant une part équivalente à celle de deux filles, car Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. […] » (Coran 4/11) L’héritage doit donc être divisé en 10 parts, chaque fils en perçoit deux et chaque fille en perçoit une.
La fille qu’elle soit mariée ou divorcée, qu’elle subvienne à ses propres besoins ou que quelqu’un d’autre s’en occupe, qu’elle soit riche ou pauvre n’a pas le droit de réclamer plus que la part que le Législateur lui a donné et il en est de même pour le fils qu’il soit marié ou célibataire, riche ou pauvre. Car tous ont des parts bien déterminées et qui n’ont aucun rapport avec les situations personnelles de l'un ou de l'autre (mariage ou célibat, richesse ou pauvreté).
Le frère n’est pas tenu de subvenir au besoin de sa sœur si cette dernière est riche, et si elle est pauvre l’obligation de sa prise en charge par son frère fait l’objet de divergences entre les oulémas : les malikites et chafiites trouvent qu’il n’est pas obligé de subvenir à ses besoins tandis que les hanbalites entre autres optent pour l’obligation si certaines conditions sont réunies.

Et Allah sait mieux

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