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Un défunt laisse un frère, dix neveux, une épouse et deux soeurs

Question

Salam alaykum, Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit ? l'héritage ?: (Frère consanguin (paternel)) Nombre 1 (Neveu, fils d'un frère consanguin du père) Nombre 10 -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit ? l'héritage? : (Epouse (femme)) Nombre 1 (Soeur germaine ) Nombre 2 - Informations : Mon oncle paternel est décédé depuis 3ans c’était le frère de mon père qui est aussi décédé depuis 15 ans j’ai aussi 5 sœurs mon oncle décédé ? 1 frère et 2 sœurs qui ont certainement des enfants.

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :


Si le défunt n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question et n’a pas laissé d’autres héritiers, alors l’héritage se répartit comme suit :

A l’épouse : le quart (part déterminée par le Coran) car il n’existe pas un héritier descendant, Allah, le Très Haut, dit : « Et à elles un quart de ce que vous laissez, si vous n'avez pas d'enfant. » (Coran 4/12).

A la sœur germaine : la moitié (part déterminée par le Coran), Allah, le Très Haut, dit : « Si quelqu'un meurt sans enfant, mais a une sœur, à celle-ci revient la moitié de ce qu'il laisse… » (Coran 4/176).

Ce qui reste revient par agnation (Ta'sîb) au frère consanguin par , car le Prophète () a dit : « Attribuez les parts déterminées par le Coran à leurs ayant-droits puis ce qui reste, attribuez-le à l’homme le plus proche. » (Boukhari et Mouslim).

Les neveux sont occultés par une occultation de privation par le frère du défunt.

L'héritage est partagé en 4 parts : à l’épouse 1 part, à la sœur 2 parts et la part restante au frère consanguin.

Enfin nous avisons celui qui a questionné, que le problème de l’héritage est un sujet très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut se contenter, en cette matière, ou considérer comme suffisant une fatwa élaborée par un mufti conformément à une question qui lui a été posé. Mais il faut le soumettre au tribunal légal pour l’examiner et régler le problème, sinon l’exposer aux oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal légal), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer au tribunal légal s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.

Et Allah sait mieux.

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