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Partage d'un héritage entre un époux, trois filles, un père et une mère

Question

Une femme décède et laisse un époux, un père, une mère et 3 filles. Comment se fait le partage de son héritage?

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.

Si cette femme n'a pas d'autre héritiers que ceux mentionnés dans la question, alors son époux a obligatoirement droit au quart de l'héritage, car Allah, exalté soit-Il, dit : "Il vous revient la moitié de ce qu'ont laissé vos épouses, si elles n'ont pas d'enfants. Si elles en ont, il vous reviendra le quart de ce qu'elles auront laissé, ..." (Coran 4/12).
Les trois filles ont obligatoirement droit aux deux tiers, car il est mentionné dans le hadith authentique que le Prophète () a donné aux deux filles de Sa'd ibn al-Rabi' les deux tiers de l'héritage de ce dernier.
La mère et le père ont chacun droit au sixième, car Allah, exalté soit-Il, dit : " Le père et la mère du défunt, quant à eux, auront chacun le sixième de ce qu'il laisse, s'il a une progéniture." (Coran 4/12).

Cet héritage doit être reparti en quarante-cinq parts.
Les trois filles en reçoivent 24 soit huit parts pour chacune. L'époux en reçoit neuf, le père en reçoit six et la mère six.

Nous attirons votre attention sur le fait que les questions d’héritage sont délicates et épineuses. C’est pourquoi on ne peut se contenter d'une fatwa donnée en réponse à une question pour régler ce genre de questions. L'affaire doit être portée devant un tribunal islamique pour un examen plus minitieux et, en l’absence de tribunal islamique, il faut poser oralement la question à un savant. Car il se peut que l’existence d’un héritier ne soit découverte qu’après une recherche ; tout comme il se peut que les les héritiers ignorent l’existence d’un testament, d'une dette ou d’autres choses qui passent, comme chacun sait, avant le partage de l’argent entre les héritiers. Il ne convient donc pas de partager l’héritage avant de s’être référé à un tribunal islamique s’il y en a un, et cela, dans l’intérêt des vivants et des morts.

Et Allah sait mieux.

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